Retour sur l’AGA 2024 et bilan des activités 2023-2024
Plus de 570 membres étaient présents lors de la dernière assemblée générale annuelle (AGA) de l’Ordre, tenue le 5 octobre dernier à Montréal.
Ce fut l’occasion pour le président de faire un bilan des activités réalisées au cours de la dernière année et de présenter ses priorités pour la prochaine année.
POUR EN SAVOIR PLUS, TÉLÉCHARGEZ LE Rapport annuel 2023-2024.
FAITS SAILLANTS DE LA DERNIÈRE ANNÉE
1. Participation au Plan Santé du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et à la modernisation du système professionnel
L’Ordre a poursuivi sa participation dans les discussions et travaux en lien avec le Plan Santé ainsi qu’autour de la modernisation et l’actualisation des lois régissant les ordres professionnels en voie d’être actualisées.
Relativement au Plan Santé, 3 priorités identifiées pour les optométristes :
- Reconnaissance du diagnostic
- Élimination des listes de médicaments et soins
- Glaucome
Quant à la modernisation du système professionnel, 3 volets ont été mis de l’avant :
- Volet 1 — L’allègement réglementaire
- Volet 2 — Modernisation du Code des professions
- Volet 3 — Élargissement des professions : dans une perspective d’agilité, pour réussir à déployer le Plan Santé : décloisonnement des professions pour augmenter l’offre de services.
2. Réflexion sur la pénurie de professionnels
Cet enjeu est demeuré dans nos activités de la dernière année, sous l’angle de l’accessibilité aux soins, et ce, surtout en région où la pénurie de professionnels, optométristes et opticiens, est plus importante.
Des travaux avec l’Ordre des opticiens d’ordonnances concernant les enjeux de pénurie de main-d’œuvre ont eu lieu et sont appelés à se poursuivre dans la prochaine année.
Parallèlement, des échanges sont en cours avec d’autres ordres professionnels ayant le même enjeu ainsi qu’avec les parties prenantes de notre profession (Association des optométristes du Québec, École d’optométrie de l’Université de Montréal, Association des bannières et des chaînes indépendantes du secteur oculovisuel) afin d’identifier des pistes de solutions.
3. Encadrement de la téléoptométrie et systèmes d’intelligence artificielle
L’Ordre a continué de suivre de près les développements liés à la télépratique et à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les pratiques professionnelles. Compte tenu de l’évolution de la téléoptométrie et afin d’assurer la qualité et la sécurité des services rendus, il a actualisé ses lignes directrices et il collabore avec ses partenaires pour encadrer adéquatement ces services, tant dans le secteur public que privé.
4. Offre de services au niveau des urgences oculaires, de la basse vision et autres besoins particuliers
En ce qui concerne la situation de la basse vision, le travail de reconnaissance s’est poursuivi afin d’éviter un éventuel bris de service compte tenu de la difficulté de recrutement et de rétention des optométristes dans les centres de réadaptation.
Pour ce qui est de l’offre de service pour la prise en charge des urgences oculaires et autres besoins particuliers, l’Ordre s’est penché plus spécifiquement sur les enjeux d’accès dans certaines cliniques et poursuivra sa réflexion compte tenu de l’importance que cela représente non seulement pour la population, mais aussi pour la profession.
5. Inspection professionnelle : enfin un retour à la normale après la perturbation des activités dans les années pandémiques
6. Bureau de la syndique : une constance au niveau des activités, année après année
COTISATION RÉGULIÈRE 2025-2026
Indexation cumulative
Au cours des 4 dernières années, dans le contexte particulier de la pandémie qui a affecté les optométristes, mais qui a aussi conduit à une réduction temporaire de certaines dépenses de l’Ordre, et considérant ses politiques budgétaires fixant un objectif d’un minimum de 25 % et d’un maximum de 50 % du budget annuel en réserve, le Conseil d’administration a décidé d’accorder des congés d’indexation et même, pour une année, un congé de 125 $ de cotisation.
Si l’Ordre avait maintenu sa politique d’indexation à l’IPC, la cotisation serait aujourd’hui de 1 682,98 $, plutôt que 1 374 $, soit 308,62 $ ou 20,8 % plus élevée (voir le tableau détaillé ci-après). Membres inactifs (sans droit d’exercice) : 150,00 $ (inchangée).
Pour cette raison, le Conseil d’administration a indiqué qu’il comptait procéder à une indexation cumulative de la cotisation des membres actifs pour l’année 2025-2026, de façon à ce qu’elle s’établisse dorénavant à 1682 $, soit le montant où elle aurait été sans les congés d’indexation des années antérieures. L’Ordre n’a reçu aucun commentaire des membres à ce sujet, tant dans le cadre de la consultation écrite que lors de l’assemblée générale.
