PÉRIODE DE VALIDITÉ D’UNE ORDONNANCE OPTOMÉTRIQUE
Retour sur la présentation du Guide d’exercice clinique
Suite à différentes questions provenant des membres, veuillez noter ce qui suit en lien avec la présentation du nouveau Guide d’exercice clinique en novembre 2021.
Ce guide, en référant au Règlement sur les ordonnances verbales ou écrites d’un optométriste, indique que l’optométriste qui délivre une ordonnance ophtalmique doit notamment inscrire :
« Une période de validité de l’ordonnance, lorsqu’elle est justifiée par la condition du patient consignée au dossier (à déterminer suivant le jugement clinique de l’optométriste ; une période maximale de 24 mois est généralement justifiée). »
Cette exigence signifie que la période de validité inscrite par l’optométriste doit tenir compte de la condition du patient et non pas être inscrite de façon automatique, sans aucune justification clinique, et qu’elle ne devrait pas excéder 24 mois. Cette limite maximale de 24 mois (il ne s’agit donc pas d’un délai à appliquer dans tous les cas) est déterminée en tenant compte de ce qu’on retrouve dans différents guides d’exercice, en optométrie et chez les médecins.
Ainsi, si une période de validité d’une année peut être justifiée dans plusieurs situations, il se peut qu’elle ne le soit pas dans d’autres. Par exemple, dans le cas d’un jeune de 25 ans dont la prescription de -1,00 pour les deux yeux est stable et que vous ne voulez suivre qu’aux deux ans, il ne serait pas cohérent que la validité de la prescription soit moins que 24 mois. À l’inverse, dans le cas d’un patient ayant une forte prescription, avec une condition fluctuante, une période de validité de 6 mois pourrait être indiquée.
Autrement dit, pour la détermination et l’inscription de la période de validité, il faut éviter une approche trop machinale, qui exclut toute réflexion clinique et qui ne permet pas de répondre aux exigences réglementaires applicables, telles qu’expliquées dans le Guide d’exercice.
